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Manuel Bragado Rodríguez (Vigo, 1959) é mestre, editor e activista cultural. Orientador do CEIP de Laredo e CEIP de Cedeira de Redondela, foi director de Edicións Xerais de Galicia S.A. (1994-2018).
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O primeiro en lamentalo é o seu amigo Pereiro. Hai que lembrar que boa parte da equipa técnica de Landis procede dos vales do Tea e do Louro. Tristeza.
Síntoo polos mecanicos do Condado. Mais, dunha vez, debería clarificarse a cuestión da dopaxe. Para o propio Pereiro, de confirmarse na contraanálise, gañar o Tour deste xeito non vai ser o mesmo se o fixera á primeira. É moi curioso escoitar o que di o locutor da televisión americana, “o indomable americano”?
EDITORIAL DO LIBÉRATION
Pauvre Tour de France ! Bien mal en point au départ, après l’exclusion de plusieurs de ses stars impliquées dans un énième scandale de dopage, l’épreuve reine du cyclisme avait cru au miracle trois semaines plus tard, avec la victoire de Floyd Landis. Victoire célébrée à coups de trémolos peu convaincants sur le «Tour du renouveau», les vertus du grand nettoyage et le retour aux vraies valeurs du sport, etc. Un résultat inespéré. Car même le public, pourtant si indulgent à l’égard de ses favoris, avait fini par réagir : moins de spectateurs sur les routes, moins d’audience à la télévision, une ambiance forcée. Et puis les rebondissements de la course aidant, Jean-Marie Leblanc pensait avoir sauvé son Tour et sa sortie. La lamentable affaire Landis qui s’est fait prendre comme un bleu à moins qu’il se soit cru tout permis, ayant été à bonne école comme équipier d’Armstrong fiche tout par terre et prouve, comme s’obstinent à le crier quelques Cassandre, que le milieu cycliste est atteint d’une maladie incurable. A quelques moutons blancs près, le vélo est accro, les officines médicales tournent à plein régime et tout le reste n’est qu’hypocrisie et mensonge. Le phénomène est tel que le vélo ressemble de plus en plus au catch, royaume d’anges déchus : un spectacle qui a toutes les apparences d’un sport et toutes les réalités d’un simulacre, où la tricherie est un art. Il y en a de moins en moins, il est vrai à qui ça plaît toujours. Dans un tel univers, on pourrait même imaginer autoriser le dopage, sinon le rendre obligatoire. Une solution radicale, mais qui aurait le mérite de mettre tous les coureurs à égalité devant la compétition et d’en faire les cobayes consentants d’une société qui a fait du rendement la championne des valeurs